Les chemins de Sainte-Croix - L'écriture de l'auteur est fluide et authentique...
- Stéphanie Perreault
- 22 févr. 2016
- 2 min de lecture

Les chemins de Sainte Croix de Stéphanie Perreault
21 FÉVRIER 2016
Premières phrases
Lorsqu’il arriva à l’orée d’un grand bois de bouleaux, d’érables et d’épinettes, grâce au vent qui soufflait dans la bonne direction, Jean entendit la cloche d’une église tinter et comprit qu’il ne devait plus être très loin. Malgré, qu’on l’eut prévenu que c’était presque folie d’entreprendre un tel voyage en cette saison, c’était pourtant de bon cœur qu’il s’était mis en route. Ni la neige qui avait inutilement travaillé à remettre une couche de blanc sur un horizon déjà immaculé ni le vent qui avait dispensé un froid intense n’avaient réussi à le décourager d’avancer.
Pourquoi ce livre
Parce qu’il nous emmène dans la campagne québécoise au début du XXe siècle.
Mon avis
Jean Landry vient d’hériter de la ferme de son oncle mais l’inconvénient, c’est que cet oncle était un personnage exécrable, détesté par tous.
C’est donc avec un certain a priori que les villageois accueillent – ou plutôt n’accueillent pas – Landry, jusqu’à que celui-ci sauve la vie de Marie-Ange, la fille unique de Nazareth Providence…
L’histoire se déroule au Québec dans la campagne profonde au début du 20e siècle. La vie y est rude. L’hiver, il fait froid et l’été, on répare les dégâts causés par l’hiver.
Voilà un petit livre que j’ai dévoré d’une traite. Pourtant, il ne s’y passe pas grand-chose mais l’auteur a su rendre ses personnages attachants. Les pages tournent au fil des saisons.
Jean Landry, rebaptisé Sainte-Croix ( car il vient de là ) est un gars bien, toujours propre sur lui et droit dans ses bottes. Il est bûcheron et travaille dans le nord mais il aimerait se poser et fonder une famille. La famille Providence est tout en générosité. Dans cette histoire, on va le suivre durant une année.
L’écriture de l’auteur est fluide et authentique. Elle nous offre quelques dialogues campagnards qui nous transportent dans le Québec profond, un régal pour la petite Française que je suis.
128 pages, c’est peu, j’aurais vraiment apprécié 100 pages de plus pour que l’auteure puisse développer un peu plus ses personnages ou ajouter un peu de piquant à l’histoire.
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