Les chemins de Sainte-Croix, «belle découverte» selon Serial lectrice...
- Stéphanie Perreault
- 25 janv. 2016
- 2 min de lecture
Les chemins de Sainte-Croix – Critique
Belle découverte que ce petit livre de Stéphanie Perreault ! Il nous plonge dans un univers très authentique, où les personnages sonnent vrai et nous ramènent à des valeurs saines et simples.
Cela tient peut-être, d’abord, au décor. Celui d’un Canada sauvage, éloigné des grandes villes, où l’on mène une vie de labeur : la “belle saison” permet couper le bois et de cultiver la terre pour avoir de quoi se chauffer et subsister durant les longs mois où l’hiver s’installe, déposant un épais manteau neigeux sur la région et isolant les villages sous un tapis glacé. Inévitablement, chacun se réfugie alors dans la chaleur de son foyer et la solidarité prime sur l’individualisme face à la rudesse du climat.
Le personnage de Sainte-Croix est un héros au sens premier du mot : le héros, à l’origine, s’élevait presque « au-dessus » d’un être humain ordinaire, que ce soit par sa force physique ou par ses grandes qualités morales. Ici, Jean Landry devient « Sainte-Croix » à la faveur d’un événement qui illustre sa bonté et sa droiture.
Il est courageux, fort, exerçant un métier aussi physique que dangereux (couper des arbres à une période de l’année où le sol gorgé d’eau suite à la fonte des neiges menace à tout instant de s’effondrer). Et pour couronner le tout, c’est un homme de foi, qui fréquente l’église dès qu’il le peut.
Il aurait pu un résulter un personnage parfaitement insipide… mais Stéphanie Perreault a su le rendre humain, plein de doutes et d’une certaine réserve lorsqu’il sent germer en lui des sentiments amoureux envers une femme du village.
Les descriptions des lieux sont autant d’invitations à pénétrer dans un monde que l’on ne connaît pas lorsque l’on vit dans une grande ville. Un monde qui vit au rythme des saisons… Où il n’y a pas de place pour l’artifice. A notre époque, où les livres nous vendent souvent un décor hollywoodien, pensé pour un public en quête d’émotions fortes, il est bon de savoir qu’il existe encore des romans où les “émotions fortes” sont avant tout des émotions vraies.
“Les chemins de Sainte-Croix” m’a rappelé le plaisir que j’ai eu à parcourir La vieille maison d’Oscar Peer. Je vous le recommande si vous aimez ce type d’histoire authentique !
Vous pouvez visiter le site de Serial Lectrice en suivant ce lien: http://www.serial-lectrice.com/les-chemins-de-sainte-croix-stephanie-perreault/
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